Suivez-nous

Interviews

Perfect Hand Crew : le trio grime 100 % frenchy

Publié

le

Le 18 mai dernier, le groupe Set & Match était en showcase gratuit à Montpellier. Qui pour en assurer la première partie ? Le trio local Perfect Hand Crew. Vous ne les connaissez pas encore ? Nous allons de ce pas y remédier.

Ah le Perfect Hand Crew, les rappeurs du groupe Set & Match peuvent leur dire merci ! Si le public était déjà survolté au début de leur block party montpelliéraine, c’est bien grâce à eux. Prenez Tasty TooK (à gauche) et Billy (à droite), les deux MC’s du groupe, mettez Mago aux platines, et vous obtiendrez la formule Perfect Hand Crew. Mélangeant ingénieusement grime (genre musical importé d’Angleterre ndlr), hip-hop, trap, dubstep et UK garage, ce qui fait leur force, c’est avant tout leur capacité à transposer cette alchimie détonante sur scène. Oui, ils ont de l’énergie à revendre et c’est effectivement en live que leur musique prend une nouvelle dimension. Au diable la barrière de la langue, si le groupe a fait le choix de chanter en anglais, cela ne les empêchera pas de conquérir le public français. Pour preuve, ils remporteront entre autre, le prix du public du concours Sosh Aime les Inrocks Lab en 2013. Une récompense qui leur permettra de lancer définitivement leur carrière.

De notre côté, une fois remis de cette soirée explosive, nous avons rencontré le binôme Tasty TooK et Billy (Mago étant en tournée solo). Un rendez-vous fixé à Montpellier, autour d’une bière. Les gars, c’est à vous.

Le Perfect Hand Crew, c’est Tasty Took, Billy et Mago, mais encore ? Racontez-nous un peu votre histoire. Comment votre formation a vu le jour ?

Billy: C’est une belle histoire: on est vraiment des potes de longue date. Tasty et moi on s’est rencontré sur les bancs du lycée. Mago est arrivé un petit peu plus tard, à la fac. C’est lui qui a commencé à faire de la musique, des prods chez lui. Nous deux, ça nous faisait marrer, mais on a commencé à gratter un petit peu, chacun avec nos influences. On faisait ça pour s’amuser puis petit à petit, on s’est pris au jeu. On a commencé ensuite à faire quelques dates, chez Mago à Perpignan et chez nous à Montpellier. Progressivement, notre réseau s’est créé, on s’est entouré d’autres artistes, d’autres producteurs. En gros, partis de l’amusement, on a progressivement professionnalisé la machine. La détermination et la rigueur on fait le reste.

Tasty Took: Oui c’est avant tout une histoire de potes. C’est Mago qui a donné un coup de boost à la machine. S’il ne l’avait pas fait, on en serait peut-être pas là aujourd’hui. Mais comme on est des passionnés de musique à la base, je ne pense pas qu’il aurait pu en être autrement.

De gauche à droite: Mago, Tasty TooK & Billy (crédit photo - Facebook PHC)

De gauche à droite: Mago, Tasty TooK & Billy (crédit photo – Facebook PHC)

Pourquoi avoir fait le choix de chanter en anglais ?

Tasty Took: C’est venu naturellement. La grime, c’est un genre musical qui vient d’Angleterre. Donc, on ne s’est même pas posé la question. Elle fait partie intégrante de la culture britannique. Là-bas, dans les clubs, t’as les DJ et les MC’s qui se font tourner le mic en permanence. C’est énergique et ça s’arrête pas. Impossible pour nous de s’approprier cette culture sans chanter en anglais.  Tout comme la bossa-nova est chantée en portugais et la messe en latin.

Billy: Ça nous arrive parfois de tester des trucs en français, mais jamais sérieusement. On peut écrire deux-trois punchlines, mais c’est toujours pour se marrer.

En tant qu’artistes montpelliérains et anglophones, vous avez déjà joué à l’étranger ou ailleurs ?

Tasty TooK: Sous l’étiquette PHC, jamais en Angleterre, mais en solo oui. Je me suis produit dans quelques clubs. J’ai surtout fait du hosting pour des DJ. J’y ai joué quatre fois par semaine pendant un peu plus d’un an.

Billy: Sous PHC, on a surtout joué en République Tchèque en fait. Ça peut paraître surprenant, mais notre fan base est vraiment située là-bas. Pour la petite histoire, You Dunn Know TV, une chaîne Youtube qui diffuse des vidéos tchèques, nous a proposé de faire un freestyle sur une instru de Freezer, un grand producteur Tchèque. Une fois fait, on a tellement kiffé le son qu’on l’a gardé pour nous et on a demandé une autre instru pour faire le fameux freestyle. Le morceau qu’on a conservé  était « Go ‘n Go ‘n Go » (extrait de l’EP Tiger Kick, sorti en 2013, ndlr) et le freestyle, c’était « Money« . Si tu comptes bien, ça nous faisait déjà deux sons qui étaient pour la République Tchèque.

Tasty TooK: Par la suite, on a fait le morceau « From UK To France & Czech » en featuring avec Smack One. C’est un des plus gros rappeurs tchèques. Le titre est produit par Spooky & Masro, des vétérans chez les producteurs anglais. Ce titre-là est sorti sur SBTV, une autre chaîne Youtube, mais anglaise cette fois. C’est cette chaîne qui sort la plupart des pépites grime et hip-hop, spéciales UK. On a donc été soutenu par ce média. La vidéo a super bien marché et le public a commencé à se constituer là-bas. On a même eu la chance de jouer sur place, avec Smack One en septembre dernier à Prague.

En tant que « frenchies », ce n’était pas intimidant de se produire au-delà de ses frontières ?

Billy: En tant que frenchies pas vraiment. Ce qui nous a intimidé, c’est plutôt leur manière d’être avec nous. En République Tchèque, on a vraiment ressenti le côté « fan », alors qu’on ne le ressent pas forcément en France, du moins pas de la même façon. Chez nous, sur toutes les dates que nous faisons, le ressenti est toujours bon, surtout quand on joue à Montpellier, mais le public ne nous connaît pas forcément. Ils mettent plus de temps à saisir notre musique. C’est vrai qu’on fait quelque chose de différent. Déjà, on rappe en anglais, ce que les français ne vont pas forcément comprendre, du moins pas du premier coup. Et ce, même si on nous félicite souvent pour nos flows. Pour tout te dire, en France, certains vont gentiment nous comparer à Eminem alors que ça n’a rien à voir.

Sérieusement ?

Billy: Oui vraiment et ça arrive très souvent. Ce n’est pas le même style, pourtant les gens nous identifient à lui. Aujourd’hui, t’es blanc, tu rappes vite et tu es de suite comparé à lui. Pour les gens qui ne connaissent pas la grime, c’est plus facile de résumer comme ça. Evidemment, ça nous fait sourire parce qu’Eminem est à des années lumières de ce qu’on fait dans tous les domaines. On prend ça comme un compliment, mais on préfère être comparés à des grands noms de la grime comme Skepta, Dizzee Rascal ou Wiley.

Tasty Took: En République Tchèque, le public comprend tout de suite. L’engouement autour de notre univers est énorme et c’est génial. On a passé trois jours là-bas et on s’est régalé. On a pas seulement joué, on a tourné un clip aussi. C’était une super expérience, on a hâte d’y retourner.

L’Angleterre, c’est le berceau de la grime. Vous avez aussi envie de conquérir ce public je suppose ?

Tasty Took: De par les soirées qu’on a faites, on a quelques contacts. On pourrait obtenir une date pour jouer là-bas, mais on ne veut pas forcément. Quitte à y aller, il faudrait faire les choses bien: organiser une véritable tournée et se rendre dans plusieurs villes. Faire une soirée juste par principe reviendrait trop cher entre l’avion et le logement. On a quand même envie de le faire un jour, c’est un de nos challenges. Comme tu dis, l’Angleterre, c’est le berceau. Les frenchies viendront sur leur terrain. Comme en République Tchèque, ils nous comprendront forcément donc le jugement n’est pas le même. On te juge sur ta technique, mais aussi sur ton écriture du coup. J’ai fait un concours en 2012 là-bas et j’ai terminé dans le top 10 alors que tous les rappeurs étaient anglais. C’est super gratifiant.

[soundcloud url= »https://api.soundcloud.com/tracks/243698670″ params= »auto_play=false&hide_related=false&show_comments=true&show_user=true&show_reposts=false&visual=true » width= »100% » height= »450″ iframe= »true » /]

Au-delà de la grime, ce qui caractérise le Perfect Hand Crew, c’est surtout le mélange de styles. Quand on écoute vos projets, on s’aperçoit que vous n’êtes jamais restés cantonné à une influence unique. Grime, hip-hop, dubstep, trap… Vous avez touché à tout ?

Billy: Oui c’est vrai. Au tout début en 2007, on avait une influence vraiment Hip-Hop, surtout la west coast. Le côté funky, on kiffait ça et on amenait ça dans nos morceaux. On aimait aussi le côté electro, mais surtout le côté tropical. Il y avait un côté africain / caribéen dans ce qu’on faisait. En gros, on voulait faire danser. Après, de par nos voyages, on a découvert la grime. On a mélangé toutes ces influences dans notre musique au fil du temps.

La grime a évidemment beaucoup d’influences hip-hop

Vous pourriez expliquer précisément ce qu’est la grime, pour tous les lecteurs de 2HIF qui ne connaîtraient pas ?

Tasty TooK: La grime ce n’est pas un sous-genre de hip-hop, mais un style à part entière. Ses racines, c’est plus le jungle, le break beat & la drum & bass que le hip-hop. Après on pourrait parler aussi de UK garage de dubstep dans son développement, mais les racines, c’est vraiment ça. La grime a évidemment beaucoup d’influences hip-hop dans le sens où tu as des sessions avec deux DJ & huit MC’s qui rappent et se piquent. On le ressent aussi dans les flows. La grime a connu une baisse de régime il y a quelques années. Pourquoi ? Parce que l’Angleterre comme la France, a des influences très américaines. Du coup, beaucoup d’artistes se sont tournés vers le hip-hop qui se démocratisait. Le second souffle de la grime a justement été apporté par des mecs comme Skepta ou Jme. 

Billy: Skepta, tu m’en parlais. Et bien justement, même s’il a fait du hip-hop, c’est vraiment lui, le mec qui a réussi à exporter la grime hors de l’Angleterre, même s’il y en a eu d’autres. C’est franchement bien qu’il ait réussi à faire connaître ce style partout dans le monde.

Votre grime, on l’a vu sur scène et le moins que l’on puisse dire, c’est que vous êtes déchaînés et débordez d’énergie !  C’est quoi votre secret ?

(Rires) Tasty TooK: Notre secret, c’est la musique tout simplement. Quand elle te prend par les tripes et qu’elle te donne envie de te défoncer. Notre secret, c’est la grime. Cette musique moi, elle me rend débile. Quand ça te prend, tu ne l’expliques pas, c’est authentique et absolument pas calculé. Grime = Energie et Energie = Grime. On est pas le type de groupe qui va te demander de lever le briquet en plein concert. Jouer en live pour nous, c’est un défouloir, un esprit teuf, tout ça quoi.

Billy: On se considère plus comme un groupe live qu’un groupe de studio. Pour ma part, je me régale beaucoup plus sur scène qu’en studio. Je ne dis pas qu’on ne se régale pas en studio, mais ce qu’on aime, c’est vraiment se dépenser sur scène. Se dépenser autant que les gens qui sont devants et qui dansent depuis le début du concert. Moi ça me régale de voir tout ça. On est et on vit sur scène. On vit le morceau qu’on joue à 200%, ça se voit sur nos visages.

Perfect Hand Crew Live

PHC en live à Montpellier le 18/05/2016, on était devant !

Du coup, c’est plus difficile pour vous une fois en studio ?

Tasty TooK: C’est différent et heureusement pour le studio (rires). C’est toujours difficile de retranscrire cette énergie que tu peux avoir sur scène derrière un micro. Notre musique est vivante et se vit par le biais de la scène. C’est le feeling qui passe entre toi et le public qui te donne plus d’énergie. Plus le public est chaud, plus tu te surpasses.

Billy: La difficulté en studio, c’est de transposer ce côté agressif qu’on a naturellement sur scène. Il ne faut pas être trop mou, ni trop agressif. Il faut sans arrêt jouer entre les deux pour que le rendu soit bon. Après évidemment ça dépend des morceaux et de l’humeur du moment. Dans tous les cas, on travaille ensemble en studio, même s’il arrive qu’on pose nos couplets chacun de notre côté.

Les prix, c’est une reconnaissance de notre musique dans le milieu professionnel.

On va revenir sur vos carrières. En 2013, vous avez remporté le prix du public du concours Sosh Aime les Inrocks Lab. C’était un déclic pour vous ? Qu’est-ce que ça a changé ?

Billy: Ce genre de prix, c’est surtout la preuve d’une certaine reconnaissance du public. Qu’est-ce que ça a changé ? A court terme, on a eu une dotation, une belle somme à la suite de ce concours. Une somme qui nous a permis de tourner le clip de « Winter Is Coming » en Bulgarie avec notre pote réalisateur Valentin Petit. C’était vraiment une bonne expérience de pote, de travail aussi. Le clip a été assez bien relayé, notamment par Les Inrocks. Cette nouvelle visibilité nous a apporté plusieurs papiers dans plusieurs médias. Il y a vraiment eu un engouement après ça. Pas mal de dates, tout est tombé d’un seul coup. Ça nous a permis de nous faire mieux connaître dans le monde professionnel, au-delà de la scène underground. Surtout que pour ce concours, il y avait quatre autres groupes pop / rock et nous. Du coup, forcément on est vus comme des OVNI. Voir qu’un public plus large et que le monde pro commencent à connaître et comprendre ce qu’on fait, ça nous fait vraiment plaisir.

Tasty TooK: Ça a déboulé sur des contacts avec des bookers. Du coup, on a fait pas mal de dates comme le Printemps de Bourges, Garorock et les Francofolies. Tout s’est accéléré. C’est aussi après ça qu’on a sorti nos « gros projets ». Si je n’aime pas utiliser le terme de stratégie dans la musique puisque cela reste un art, après ce genre de trophée, tu es obligé de sortir des choses pour entretenir et développer cette notoriété. Pour nous, l’engouement n’est pas retombé, d’ailleurs on ne sort pas assez de projets pour tout ce qu’on a à côté. Sans prétention, on a gagné des concours et tremplins prestigieux depuis. Ce qu’on cherche le plus aujourd’hui, c’est vraiment à sortir des morceaux. Développer notre univers pour le faire découvrir au public et pouvoir continuer à faire des concerts.

Aujourd’hui, la trap est un style qui, aussi bien en France qu’aux Etats-Unis est surconsommé. L’industrie musicale en est inondée au point que certains fans de hip-hop, en viennent à considérer le terme de manière péjorative. Vous qui faites aussi de la trap, quel est votre ressenti vis-à-vis de ce constat ?

Billy: Je suis complètement d’accord avec toi et je ne peux pas te dire autre chose. Au début c’était innovant et même si je ne suis pas fanatique à la base, il y avait quand même une recherche qui était intéressante. Aujourd’hui, je trouve qu’il y a eu trop d’utilisations de ce code-là et pour moi, ça se mord la queue depuis environ deux ans. Je ne vais pas faire le rageux, y’a des morceaux qui vont sortir aujourd’hui que je vais vraiment kiffer, mais le style tel qu’il est actuellement, je ne peux pas écouter plus d’une heure.

Tasty TooK: Pour moi, il y a trap et trap: il y a des morceaux qui me saoulent et des morceaux qui sont bien, exactement comme pour le hip-hop. Après, c’est vrai que c’est surconsommé. Tout le monde en fait et tout le monde fait pareil. Young Thug a été innovant, mais depuis, tous essayent de jouer sur le côté un petit peu foufou en abusant des aigus et du vocoder.

Autre chose, je n’aurais pas dis ça il y a six mois, mais il y a des morceaux de Future que j’aime bien par exemple. Je l’aimais pas au début, mais je me suis lié d’affection pour le personnage, visible au travers ses clips et son Instagram. Du coup en écoutant les morceaux j’ai accroché après… Enfin j’ai peut-être voulu le kiffer plutôt (rires). Non sérieusement c’est un bon gars, en tout cas il en a l’air. Il a des morceaux lourds notamment avec Drake. J’aime aussi Migos, T.I. à ses débuts. Young Thug, je n’ai pas de honte à le dire, j’en suis fou, Travis $cott pareil. Cela dit, du moment où ça a été fait, je ne comprends pas pourquoi on va essayer de refaire et refaire et refaire la même chose.

L’été arrive et la saison des festivals va bientôt démarrer. Vous avez des dates de prévues pour ceux qui souhaiteraient découvrir le Perfect Hand Crew ?

Tasty TooK: Une tournée des festivals non, mais quelques dates. Pour les plus grosses, on sera le 29 Mai à Montaren dans le Gard pour le festival du Pois Chiche, le 25 juin à Evreux pour le festival Le Rock Dans Tous Ses Etats et le 16 juillet à Biarritz pour le Big Festival. Pour le reste, on a des choses de prévues en août / septembre, mais on ne peut pas encore le dire. On va dire qu’on se focalise plus sur le son en ce moment.

Et justement vos projets, vous en êtes où ?

Tasty TooK: En ce moment, on bosse sur des gros morceaux. Après est-ce que ce sera un EP, un album ou des singles, on ne sait pas encore. Mais quoi qu’il arrive, il y aura quelque chose qui sortira avant l’été. Pour le reste, je n’aime pas donner de dates, parce que c’est se mettre la pression, ce qui va à l’encontre de la création. Ça fait un peu branleur ce que je dis, mais c’est la vérité. Cela dit, si on sort un truc, ça sera pour le dernier trimestre 2016.

Billy: Si on sort un album, ça sera quelque chose de cohérent. Je n’ai pas envie d’accumuler des morceaux sur un projet qui n’est pas forcément cohérent à la fin. Il faut que les titres soient liés entre eux. C’est pour ça qu’on préfère fonctionner en EP de 3-4 ou 7-8 morceaux pour le moment. Ça nous permet de faire des sessions qui correspondent systématiquement à notre veine du moment. On a des cartouches, mais on ne se prend pas la tête. La suite ? On verra après. Moi, je me retrouve plus dans ce type de projet concret.

Et pour terminer, une anecdote de scène à nous faire partager ?

Billy: C’est aussi pour ça, qu’on adore dans la scène, il se passe toujours des trucs de fou. Une fois par exemple, j’ai troué une scène en sautant alors que pourtant, je ne suis pas très lourd (rires). C’était sur Montpellier en plus, dans un ancien bar qui a fermé depuis. C’était au sous-sol, la scène était en hauteur. Tu sentais que le truc craquait un peu et vu qu’on est vraiment énervé sur scène, j’ai sauté et je me suis retrouvé un étage plus bas. C’était franchement marrant.

Tasty TooK: Hum, moi j’ai vomi (rires). C’était en Rép Tchèque d’ailleurs. On voulait simuler une petite bagarre sur scène. Du coup, Billy m’a mis un petit coup de poing dans le foie. Sauf que j »avais bu et du coup, je lui ai laissé la scène 5 minutes pour aller vomir. Je sais même plus ce que j’avais bu, de l’absinthe il me semble, avec je sais plus quoi dedans. Une espèce de potion que m’avait fait un Tchèque. Ça m’a retourné l’estomac son truc je m’en souviens encore !

Perfect Hand Crew Cover

Crédit Photo: Tariq Elbaz’art

Vous avez kiffé le Perfect Hand Crew ? Retrouvez-les sur les réseaux sociaux, Facebook & Twitter et découvrez leur discographie plus en détails sur Youtube & Soundcloud.

Propos recueillis par Jérémie Leger et Myriam Chenelat

Commentaires

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *