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Vidéo : Des psychiatres ont analysé « Julien » de Damso

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Vidéo : Des psychiatres ont analysé "Julien" de Damso

Dans Lithopédion, Damso brise le tabou de la pédophilie avec « Julien ». Un morceau surprenant que le très bon média Alohanews a fait décrypter par deux psychiatres.

Une semaine après la sortie de Lithopédion, le public est toujours un peu chamboulé. Avec ce troisième album, Damso est sorti de sa zone de confort en proposant quelque chose de différent. À la première écoute, on est forcément déstabilisé. Mais à la deuxième, Lithopédion résonne comme une vraie pépite à nos oreilles. Dans le documentaire sorti quelques jours plus tôt, l’équipe de Damso nous prévenait à l’avance : le titre « Julien » allait nous toucher en plein coeur ». C’est chose faite. Après le suicide ou bien l’inceste, le rappeur s’attaque au tabou qu’est la pédophilie. Dans « Julien », Damso raconte l’histoire d’un détraqué sexuel. Intéressé par le fait de connaître l’avis d’experts sur le sujet, le média Alohanews est a rencontré deux psychiatres.

>> À lire aussi : Damso le sait : il faut une deuxième écoute pour aimer Lithopédion

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Un morceau qui dit la vérité

Dès la première écoute, Pierre Oswald, qui accompagne des agresseurs sexuels sur mineurs est impressionné « de la véracité qui ressort du morceau ».

« Il arrive à mettre en mots et en musique des sentiments qui traversent un bon nombre de mes patients »

Emmanuel Becker qui lui, s’occupe des enfants victimes d’agressions sexuelles, applaudit l’écriture « précise » de « Julien ». Les deux médecins ne s’occupent pas des mêmes patients et ont donc chacun une vision différente des paroles. Pour Becker, quand Damso dit « Fais le vide », il s’adresse directement à la victime, à l’enfant :

« Il y a à la fois ce que l’agresseur peut induire chez la victime et puis aussi ce qu’il se passe dans l’après-coup, quand la victime tente de se libérer en essayant de faire le vide par rapport au traumatisme que l’agression sexuelle a libéré. »

Pour Oswald, ces mots concerneraient plutôt l’agresseur :

« On a une libido très développée et aussi une libido orientée vers des partenaires qu’on ne peut pas approcher. C’est très compliqué de vivre avec ça donc il s’agit pour eux de faire le vide »

Ainsi, si certains peuvent ressentir une certaine gêne en écoutant « Julien », c’est simplement parce que le morceau dépeint une histoire proche de la vérité : le témoignage de ces deux psychiatres le confirme. L’interview est à découvrir en intégralité ci-dessous.

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