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Le directeur des Victoires de la Musique explique les absences de Damso et Booba

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Pris à partie par la communauté hip-hop depuis l'annonce des nommés, Gilles Désangles, directeur général des Victoires de la Musique a apporté quelques précisions pour Le Parisien.

Pris à partie par la communauté hip-hop depuis l’annonce des nommés, Gilles Désangles, directeur général des Victoires de la Musique a apporté quelques précisions pour Le Parisien.

Comme depuis plusieurs années désormais, les Victoires de la Musique se heurtent à de fortes revendications, en particulier au milieu du paysage hip-hop. L’absence d’un artiste est d’ailleurs particulièrement contestée : celle de Damso. Gilles Désangles, directeur général des Victoires  s’est exprimé pour Le Parisien sur ce choix qu’il juge « regrettable ». « Les Victoires expriment le désir des professionnels, et non celui du public comme c’est le cas le reste de l’année, relève-t-il. Peu nous importe le nombre de ventes d’untel ou d’untel. »

En effet, cette année, le rappeur bruxellois a été l’un des plus gros vendeurs, non seulement dans la catégorie rap, mais aussi de la scène francophone de manière générale. Son opus Ipséité, a été loué par la critique et adjugé meilleur album francophone sur plusieurs grands médias spécialisés. La communauté hip-hop est donc montée au créneau, et parmi elle, quelques acteurs majeurs, dont Dosseh, pour souligner cette absence. Les votes ne dépendent, néanmoins, pas uniquement des choix des Victoires elles-mêmes, mais d’un panel de professionnels qui regroupent maisons de disques, labels indépendants ou artistes.

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À lire aussi : Ipséité, la noirceur sous sa forme la plus brute.

Pour ce qui est de Booba et Lomepal

Le directeur général n’a pas directement évoqué le cas de Booba, mais l’une de ses réponses permet de comprendre son absence. « Nous recensons la quasi-intégralité des projets artistiques du 30 novembre de l’année précédente ou 1erdécembre de l’année suivante » précise-t-il. L’album Trône est donc sorti trop tard pour qu’il puisse être pris en compte parmi les pré-sélectionnés. Il semble, de plus, impensable qu’il soit pré-selectionné l’année suivante en considérant la masse impressionnante d’opus prévus pour 2018. Peut-être en tant qu’artiste de l’année 2018 ? A voir.

Enfin, malgré les contestations, le paysage hip-hop s’est félicité de la nomination de FLIP de Lomepal parmi les albums de l’année. Celle-ci démontre que le panel est allé plus loin que les sorties « populaires », sans porter aucun jugement péjoratif à Orelsan et BigFlo et Oli. A noter, tout de même, que l’artiste l’a doit à MC Solaar qui a préféré concourir dans une autre catégorie.

De quoi nous rassurer un peu ?

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